Merci Monsieur le Président, chers collègues,
Le Budget Primitif en développement économique que vous nous présentez répond à une vision économique qui n’est pas durable et encore moins solidaire. Il est tout bonnement libéral et contribue à la mise en concurrence des territoires.
Nous l’avons dit et nous le répèterons encore et encore : le rôle d’une région en matière économique est de garantir une politique industrielle audacieuse dont le seul cadre devrait être l’intérêt du plus grand nombre. Une politique d’accompagnement du tissu industriel, notamment des TPE, PME. Votre point de vue est celui de la défense de la compétitivité, de l’attractivité, de la métropolisation, de l’excellence, bref de la « com ». Ce n’est pas la bonne boussole, Monsieur le Président. Votre vision ne prend qu’en compte les intérêts des grandes entreprises au détriment de celles et ceux qui produisent les richesses, c’est-à-dire les travailleuses et les travailleurs.
Elle est aux antipodes de ce que nous portons. Les crises économiques, sociales auxquelles s’ajoute l’urgence écologique accentuée par celle de l’énergie et de l’inflation touchent tout le monde. Or, si nous regardons de plus près, le niveau des dividendes versées a, cette année encore, explosé tout comme la pauvreté. Il est indispensable que notre Région donne l’impulsion pour protéger, pour développer l’ensemble des territoires. C’est le sens de l’amendement au Budget Primitif que nous présenterons. Il est nécessaire d’arrêter de verser des subventions publiques aux entreprises qui ont comme seul objectif et comme priorité, la rémunération des actionnaires et d’orienter les moyens vers les artisans, les commerçants, les coopératives, l’économie sociale et solidaire, vers celles et ceux qui créent l’emploi et de la richesse sur nos territoires en respectant l’humain et la planète d’abord.
Merci, Monsieur le Président.