Je voudrais dire aussi en réaction à ce que vient de dire François GROSDIDIER qu’ici, personne n’oppose les modes de transport. Il s’agit juste de penser quelle est la juste place de chaque mode de transport, ce qui n’est pas tout à fait la même. Il ne s’agit pas de dire qu’il faut supprimer tel ou tel mode de transport mais il faut sans doute rééquilibrer la part modale de chacun de ses modes de transport et je veux dire à François GROSDIDIER, qui le sait sans doute très bien, qu’aujourd’hui, le problème de l’aéroport, notamment de Metz-Nancy-Lorraine, n’est pas tant la pollution qu’il produit, parce que malheureusement, il y a tellement peu d’avions que cela pollue finalement assez peu. Et ça, c’est un constat que nous devons faire et nous devons penser les complémentarités à l’échelle de la région et aussi bien évidemment à l’échelle de la région transfrontalière avec l’aéroport de Luxembourg.
C’est aujourd’hui, je crois, une évidence pour tout le monde. Je crois qu’en 2022, la question n’est pas de savoir si, comme indicateur de puissance, chaque territoire a son aéroport. Je crois que cela est un débat un peu passé en réalité et qu’aujourd’hui, l’accélération des modes de transport, l’évolution technologique d’un certain nombre d’entre eux nous permet d’envisager différemment les choses. C’est un peu comme il y a 30 ans chaque commune voulait son palais des sports ou sa salle polyvalente. Je crois qu’aujourd’hui, nous n’en sommes vraiment plus là et que la puissance se mesure un peu différemment.