« Oui Monsieur le Président, chers collègues,
nous voterons l’essentiel de ces rapports à l’exception du 728 sur lequel nous nous abstiendrons, non pas que nous considérons que la Région n’a pas à signer le Contrat de ville ou les nouveaux Contrats de ville, bien au contraire, mais parce que nous estimons que nous pourrions aller plus loin.
Vous le savez, les Contrats de ville sont les outils de la politique de la ville, prioritaires pour les intercommunalités et l’État, mais les autres collectivités doivent être effectivement mobilisées. On entend – et cela a déjà été dit au sein de cette assemblée – de l’argent que l’on déverserait de manière inconsidérée sur les quartiers populaires : or, notre Région, à juste titre d’ailleurs, s’engage avec force sur le plan de soutien à la ruralité.
Or on s’aperçoit que bien souvent, un certain nombre de problématiques de la ruralité (la question de la désertification médicale, la question de l’accès aux services, la question aussi peut-être même de l’accès à la mobilité) sont également posées pour beaucoup d’habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Et donc c’est la raison pour laquelle nous pensons que la Région pourrait être sans doute un peu plus ambitieuse que le simple fait de signer a minima les nouveaux Contrats de ville. J’ajouterai que j’avais eu l’occasion au sein de l’assemblée d’évoquer cette question en demandant s’il était possible – et Monsieur le Président, vous aviez validé d’une certaine manière par un acquiescement cette question – que l’on puisse essayer de territorialiser les engagements financiers des crédits de droit commun de la Région sur l’ensemble des quartiers prioritaires de la politique de la ville pour montrer aussi que sur nos thématiques, nous avons des moyens financiers qui peuvent être mobilisés. Et je trouve que ça pourrait être quelque chose de très important notamment au niveau des intercommunalités avec lesquelles on a un certain nombre d’actions. Je vous remercie.»