« Pour revenir sur les propos de Jean-Louis Masson (NB : élu régional du groupe RN et apparentés), je suis d’abord rassuré de constater qu’il
y a pour le coup une vraie différence de fond politique entre nous, c’est déjà un bon signe.
Je ne suis pas très étonné parce que la première fois que j’ai rencontré Jean-Louis Masson, c’était en 1988, j’étais élève en quatrième et lui était déjà député et c’était au lycée Saint Augustin à Bitche, vous voyez Monsieur Masson, comme quoi les parcours parfois…
M. LE PRÉSIDENT : Ça marque.
Ça marque, sauf qu’à l’époque il se voyait un destin qui n’a pas tout à fait été celui qu’il a eu in fine. Non, je n’ai pas fait d’attaque, je n’ai rien dit, j’ai juste dit qu’il s’est imaginé un destin qui n’a pas été le sien, c’est tout ce que j’ai dit, il n’y a pas d’attaque et ça n’enlève rien à la carrière parlementaire qui a été celle de Jean-Louis Masson.
Ceci étant, pour revenir sur cette enquête, il faut aussi rétablir les propos, on a dit clairement qu’il n’y avait pas d’opposition à ce qu’on intervienne sur de l’investissement notamment dans les lycées privés, mais que ça ne peut pas se faire au détriment des lycées publics, c’est quand même ça le fond.
J’entends ici ce que dit Valérie (NB : Valérie Debord, Vice-Présidente en charge de l'emploi, la formation, l'orientation, l'apprentissage et l'enseignement supérieur), mais moi je constate que ce n’est pas suffisamment fait pour les lycées publics et que donc la priorité doit aller aux lycées publics, il y a encore des lycées en Grand Est, moi, j’en connais quelques-uns où des travaux sont absolument nécessaires et où la situation des bâtiments est totalement détestable.
Je ne vais pas revenir sur les débats qu’on a eus l’an dernier sur la fermeture d’un certain nombre d’établissements scolaires où je pense que c’était une erreur. Et d’ailleurs, regardez les études qui commencent à apparaître, y compris sur les temps de transport pour les jeunes qui doivent être en formation et c’est totalement pénalisant pour ces jeunes-là.
Et donc je crois que simplement il ne faut pas mettre au même plan la formation dans les lycées privés et les lycées publics quels que soient les résultats qu’il peut y avoir derrière parce que dans ce cas-là, on peut aussi dire que l’Étoile du Matin, qui n’est pas sous contrat, à Éguelshardt a 100 % de réussite au Bac. Moi, je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout d’accord à ce que des élèves aillent dans cet établissement scolaire et qu’ils soient peu ou prou un jour soutenus par qui que ce soit de la force publique, enfin je crois quand même que là, il y a une vraie différence d’analyse à prendre en compte et nous l’assumons totalement.
Merci.»