Monsieur le Président, chers collègues,
Juste quelques mots, car nous avons plusieurs délibérations sur l’économie sociale et solidaire. En observant l’ensemble de ses délibérations, on constate qu’il y a un certain nombre de délibérations sur ce sujet.
Nous sommes intervenus, Monsieur le Président, à plusieurs reprises dans cette assemblée pour défendre le concept de l’économie sociale et solidaire doutant parfois de la pertinence de certaines orientations bénéficiant aux grandes entreprises et demandant le maintien des ambitions des dispositifs régionaux.
Les rapports présentés lors de cette CP vont dans le bon sens et nous nous en réjouissons. Nous voterons donc favorablement ces rapports, mais nous tenons à rappeler que ce concept qui désigne une économie organisée sous forme de coopératives, d’associations voire de mutuelles dont les activités sont fondées sur un principe d’utilité sociale et de solidarité, que l’activité et les emplois qui sont créés par ces structures sont non délocalisables et par conséquent, elles profitent à nos territoires au plus près de nos territoires. Il y a donc de nombreux intérêts et bénéfices à favoriser l’émergence de ces structures.
Alors, dans la semaine qui vient de s’écouler, la presse quotidienne régionale s’est faite l’écho d’une augmentation des défaillances, pour d’ailleurs différentes causes, des entreprises liées au contexte actuel. Même si l’économie sociale et solidaire n’est pas forcément la réponse à toutes les difficultés, il s’agit à n’en pas douter d’une voie d’avenir qu’il faut soutenir avec force et conviction et encourager.
Notre région est classée sixième région en termes d’emplois dans l’économie sociale et solidaire, c’est ce que dit en tout cas la chambre régionale de l’ESS et donc nous avons une marge de progression. Je pense que le Conseil régional doit poursuivre ses efforts au-delà de cette CP pour que notre territoire devienne dans cette matière une référence nationale.
Nous avons les acteurs locaux et je pense que nous pourrions aller au-delà de ce que nous faisons aujourd’hui en la matière.
Merci.