Oui, merci Monsieur le Président.
Comme vous m’avez tendu la perche, je vais la saisir. Je ne veux pas refaire les débats qui ont déjà eu lieu. Ressasser le passé ne sert à rien. Je vous remercie d'avoir évoqué ma constance et mon engagement sur cette question et je ne retire pas un mot de ce que j'ai dit jusque-là.
L'outil numérique n'est qu'un outil au service de l'éducation et de l'enseignement dans nos établissements scolaires. Ce sur quoi j'ai beaucoup insisté dans le passé, et je crois que cette question-là reste d’actualité, c'est que l'outil ne fait pas l'usage. Il y a encore des choses à mettre en œuvre et je trouve que ce qui peut apparaître de positif dans cette délibération c’est l'article 4.1 du contrat avec le rectorat, son engagement à mettre en œuvre l'accompagnement et la formation. C'est sur ce champ là qu'il reste beaucoup à faire.
Je souhaiterais que la Région ne dise pas simplement qu’elle gère l’outil, et que le Rectorat gère la pédagogie. Je crois que dissocier les deux ne peut pas s'entendre et j'espère que la Région sera vigilante sur cet engagement du Rectorat et sur sa capacité de déployer des moyens. Parce que la formation, nous en parlions à l'instant, coûte cher et nécessite beaucoup de moyens humains. On sait que ces dernières années dans l'Éducation nationale, ce n'est pas une politique qui s'est particulièrement développée, c'est plutôt quelque chose qui va comme peau de chagrin. Il y a encore beaucoup à faire sur le sujet.
L’outil est une chose, ce n'est qu'un outil parmi d'autres. Surtout ne confondons pas outils et usages. Parce qu’un outil dont personne ne se
sert, je ne dis pas que c'est le cas, n'a aucun intérêt.
Donc il faut lier les deux et il faut que la Région soit partenaire du Rectorat sur ce champ-là pour développer les usages. En tout cas les mots sont posés et comme tout contrat, il s'agit qu'il se mette en œuvre.